FAQ du cabinet des Drs Leclet, Blanchard et associés

L’ère numérique redéfinit la pratique dentaire : scanners intra-oraux, imagerie 3D,

intelligence artificielle et dossiers patients digitalisés deviennent la norme. Le scanner intra-
oral remplace l’empreinte traditionnelle, améliorant le confort et la précision. Grâce aux modèles 3D, le patient peut visualiser le résultat de prothèses ou d’implants avant leur
réalisation. L’intelligence artificielle aide les dentistes à détecter davantage les pathologies à
un stade précoce. La gestion digitale des données assure un suivi plus personnalisé et efficace.
Ces progrès technologiques permettent une meilleure qualité de soins, tout en optimisant la
relation avec le patient. L’ère digitale transforme finalement chaque étape du parcours
dentaire : diagnostic, planification, traitement et suivi.

Le cabinet de 2025 sera centré sur le patient : chaque traitement sera personnalisé, conçu
selon le profil, les besoins et les attentes de l’individu. Les nouvelles technologies faciliteront
cette personnalisation grâce à des diagnostics plus rapides et plus fiables. Le parcours du
patient sera repensé pour limiter les temps d’attente et améliorer l’expérience globale (gestion
en ligne, protocoles optimisés). Les avancées numériques permettront également un suivi
proactif, avec alertes préventives et rappels automatisés. Les équipes dentaires travailleront
davantage en mode pluridisciplinaire, intégrant orthodontie, prosthodontie et parodontologie
dans un ensemble cohérent. L’accent sera également mis sur l’éducation du patient : conseils
de prévention, hygiène, gestion de l’anxiété. Enfin, la télémédecine dentaire prendra une place
grandissante, offrant des consultations à distance pour les suivis simples.

Dans une interview accordée au magazine Luxury, le Dr Sorina Stroe (MG Dental, Université
« Carol Davila », Bucarest) explique que l’empathie est le pilier de sa pratique. Elle partage
comment elle parvient à gagner la confiance de patients très anxieux, notamment en adoptant
une approche progressive où l’accent est mis sur l’écoute et la sécurité émotionnelle . Sa
méthode commence souvent par un simple contact, comme une consultation orale de cinq
minutes, sans intervention, afin de désamorcer la peur. Ce processus de « danse de confiance »
se construit dans la durée, conduite avec patience, transparence, et propositions de traitement
adaptées. Elle insiste également sur l’importance de l’amélioration continue : rester à jour via
la formation, savoir reconnaître ses limites et référer aux collègues si nécessaire. Enfin, elle
rappelle que la réussite réside dans la relation médecin-patient : un sourire retrouvé, c’est un
patient rassuré et fidélisé ().

Dormir avec la bouche ouverte peut sembler banal, mais cela a des conséquences sur la santé
bucco-dentaire. Quand on dort ainsi, l’air assèche la bouche, ce qui favorise la prolifération de
bactéries. Résultat : mauvaise haleine, caries, et inflammation des gencives peuvent
apparaître. De plus, cette position peut entraîner des ronflements et même des troubles
respiratoires comme l’apnée du sommeil. Une mâchoire mal positionnée ou des dents mal
alignées peuvent en être la cause. Des solutions existent : gouttières dentaires, correction
orthodontique ou changement de position pendant le sommeil. Il est donc important de ne pas
ignorer ce symptôme.

Beaucoup de gens pensent économiser de l’argent en évitant d’aller chez le dentiste. Mais en
réalité, plus on attend, plus les problèmes s’aggravent… et plus les soins deviennent chers.
Une simple carie non traitée peut évoluer en infection, nécessiter un traitement de racine ou
même une extraction. À long terme, cela peut entraîner la pose d’un implant, bien plus
coûteux qu’un contrôle régulier. Une visite tous les six mois permet de détecter les problèmes
avant qu’ils ne deviennent graves. Prévenir, c’est non seulement protéger sa santé, mais aussi
faire des économies.

Attendre d’avoir mal pour aller chez le dentiste est une erreur fréquente. Les maladies
dentaires évoluent souvent sans douleur au début. Une gingivite ou une carie peuvent
s’installer en silence. Quand les douleurs apparaissent, c’est souvent trop tard : l’inflammation
est avancée et les traitements deviennent plus longs et complexes.En résumé, bien souvent les
soins précoces sont plus simples, moins invasifs et moins chers. Il vaut mieux prévenir que
guérir, surtout quand il s’agit de vos dents.

Avant une consultation chez le dentiste, certaines habitudes peuvent nuire au bon déroulement
du soin. Par exemple, boire du café ou fumer juste avant peut masquer les odeurs et gêner
l’examen. Porter des lentilles de contact ou se maquiller les lèvres peut aussi compliquer
l’intervention. Brosser ses dents de façon trop agressive pour « faire bonne impression » peut
irriter les gencives. L’idéal reste de venir détendu, propre mais sans excès, et de signaler tout
changement de santé. Une bonne préparation rend la visite plus agréable et plus efficace.

Un goût étrange dans la bouche, comme du métal ou de l’amertume, peut avoir plusieurs
causes. Cela peut venir d’une infection buccale, d’un problème de dents, de médicaments ou
même d’un reflux gastrique. Ce n’est pas toujours grave, mais c’est un signal à ne pas ignorer.
Ce symptôme peut aussi annoncer un manque de salive ou une inflammation. Il est donc
important d’en parler au dentiste, surtout si cela dure plusieurs jours. Un diagnostic rapide
permet de traiter la cause et d’éviter des complications.

Le syndrome de la bouche brûlante est une sensation de brûlure, d’irritation ou de sécheresse
dans la bouche, en l’absence de lésions visibles (). Plus fréquent chez les femmes après la
ménopause, il peut toucher la langue, le palais, les lèvres ou l’intérieur des joues. Les
hormones jouent un rôle majeur, mais d’autres facteurs comme le stress, l’anxiété ou des
carences (fer, vitamines) peuvent contribuer. Le diagnostic est posé par exclusion : un examen
clinique, une prise de sang et des questions sur les médicaments sont nécessaires (). Le
traitement est personnalisé selon la cause : compléments nutritifs, gels hydratants, voire
thérapies médicamenteuses ou psychologiques. Bien que chronique, le syndrome peut être
amélioré avec une prise en charge adaptée et un accompagnement multidisciplinaire (). Il est
important de consulter pour mieux vivre et réduire la gêne au quotidien.

Les signes comme gingivorragie (gencives qui saignent facilement) ou aphtes récurrents ne
sont pas à négliger. Ils peuvent traduire des carences en nutriments essentiels comme la
vitamine C, K, B12, le fer ou le zinc (). Par exemple, un manque de vitamine C affecte les
gencives, tandis qu’un déficit en B12 peut causer des aphtes. Des analyses sanguines
permettent de détecter ces carences. Ensuite, ajuster l’alimentation (fruits, légumes, viandes
maigres) ou prendre des compléments recommandés par le dentiste ou le médecin peut aider à
rétablir l’équilibre. Ces gestes simples améliorent non seulement la santé bucco-dentaire, mais
aussi le bien-être général. En cas de symptômes persistants, une consultation est
recommandée pour éviter des complications.

Oui, il est important de consulter rapidement. Un soin (comme une obturation ou une couronne) qui tombe expose la dent à des bactéries, ce qui peut entraîner une carie ou une infection. Même si la dent ne fait pas mal, elle devient vulnérable. Une intervention rapide permet souvent d’éviter des complications plus lourdes (traitement de racine, extraction, etc.). Ne tardez pas à prendre rendez-vous.

La peur du dentiste est fréquente, mais des solutions existent. Parlez-en ouvertement avec votre praticien : il pourra adapter son approche (explications rassurantes, pauses, anesthésie renforcée). Certains cabinets proposent aussi du MEOPA (gaz relaxant) ou des techniques douces pour réduire l’anxiété. Plus vous repoussez les rendez-vous, plus le stress augmente. Un premier contact sans soin, juste pour discuter, peut être un bon début.

Une dent qui fonce ou jaunit soudainement peut signaler un problème interne, comme une nécrose (mort du nerf) ou une ancienne fracture. Ce changement de teinte ne doit pas être ignoré, surtout s’il touche une seule dent. Une radiographie permettra d’en identifier la cause. Le traitement peut aller du blanchiment interne à une restauration plus complexe. Un diagnostic rapide évite des douleurs futures.

L’usure dentaire peut avoir plusieurs causes : grincement nocturne (bruxisme), alimentation acide, brossage trop agressif ou troubles digestifs (reflux). Elle fragilise les dents et peut entraîner des sensibilités, des fissures ou des pertes de matière. Il est important d’en identifier l’origine avec votre dentiste pour proposer une solution adaptée : gouttière de nuit, conseils d’hygiène, reconstitution des dents. Plus tôt c’est pris en charge, plus les soins sont légers.